Percussions : son et lumière

Une nouvelle application est librement téléchargeable sur Google Play : Percussions Drums Light Pad.

Vous pourriez croire qu’avec un tel nom, j’ai juste mis bout à bout des mots-clefs. Peut-être pour être visible, au moins un peu, sur Google Play. Et vous auriez raison.

Quoi ?

Percussions est une appli simple et rigolote. L’écran est divisé en 4 rangées de 6 rectangles, à la façon d’un pad. Passé un phase de sélection de vos instruments (caisse, cymbale, …) vous devenez musicien. Chaque touche du pad déclenche un son et se colore pour disparaître progressivement, dans un son et lumière minimaliste.

Pourquoi ?

J’ai décidé de créer Percussions sur un coup de tête, le week-end dernier. Mon fils voulait jouer de la musique (en vrai) et avait pu goûter aux sons de la batterie avec un appli du Play Store. Comme il ne se souvenait pas de son nom, j’en ai pris une au hasard, bien notée, et on l’a rapidement testée, sur mon téléphone.Disponible sur Google Play

Mon verdict : c’était incroyablement mauvais, surtout pour une appli téléchargée plus de 50 000 000 de fois (je vous laisse compter les zéros). Je me suis dit : je peux faire mieux et rapidement, ou alors il y a un truc. Et là, normalement, vous êtes saisi par un suspense insoutenable qu’on va quand même soutenir le temps de quelques précisions. Pour les plus pressés : téléchargez l’appli et voyez par vous-même.

Les trucs qui m’avaient frappé étaient : c’est moche, c’est ennuyeux, et surtout, le plus important, ça ne réagit pas du tout en temps réel. Il y a un décalage temporel notable et très perturbant entre le moment où on touche l’écran et le moment où on entend le son joué.

Comment ? Ou le résultat

Sur ces trois points, Percussion n’apporte strictement aucun progrès. Voilà, c’est dit (il y avait donc un truc, en effet). Mais, c’est une autre présentation, déjà. Et, pour ce qui m’intéresse, cela m’a permis de mettre le doigt sur une collection interminable de problèmes techniques qu’il a fallu résoudre. Pour donner un ordre d’idée du temps, au bout de :

  • 2h, un proto à un seul son
  • 1/2 journée, un prototype avec lequel les enfants peuvent jouer
  • 1 jour le même prototype, mais j’en ai découvert les premiers problèmes
  • 2,5 jours, le même prototype, les bugs en moins
  • 3 jours, la première version publiable sur le store

Si je fais la journée à 8h, j’ai donc passé 1/6ème de mon temps à prototyper, 2/3 à débugger, et 1/6 à tenter de rendre la chose présentable.

Et si c’était à refaire ?

Je trouve que ça valait le coup. J’écrirai peut-être un billet pour décrire quelques-uns des problèmes qui m’ont ralenti, et qui ont été résolus, avec bonheur.

 

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